Après une longue période d’absence ici, me voilà de retour, au sortir d’une méchante grippe, dont les stigmates m’ont donné l’envie d’écrire sur le respect de soi, les limites et la vulnérabilité.

 

J’ai passé l’année 2018 en mode automatique, le nez rivé sur le guidon,  à courir après le temps et ne plus en avoir du tout pour moi. Les signes avant-coureurs de la fatigue se sont fait sentir entre les fêtes, et voici quelques jours, mon corps a crié stop de toutes ses forces, puisque je ne voulais pas l’écouter.

 

Je crois fondamentalement à la symbolique des maladies et mon livre de référence sur le sujet, dont je parle beaucoup en séance, est celui de Jacques Martel : « le grand dictionnaire des malaises et des maladies ». Vous le trouverez en PDF gratuit sur internet.  Les plus cartésiens diront qu’il s’agit d’un virus, qu’il n’y a pas à chercher de sens là-dedans. Pour constater depuis des années les liens entre organes, maladies et émotions, je vous invite vraiment à vous pencher sur la question, sans jugement et avec curiosité et ouverture.

 

Je suis donc allée lire sur la grippe : on y disait, quand tu ne veux pas te reposer, ton corps t’y oblige, pour ton plus grand bien.  Il était aussi question de transgression des limites, de sentiment de frustration, de difficulté à exprimer ses émotions. Tout sonnait juste, à différents niveaux.

 

Mais le plus important, est que ce repos forcé m’a permis de sortir du monde, quelques jours. De prendre de la distance, de la hauteur face à divers aspects de ma vie. De voir les choses avec davantage de lucidité. De réajuster mes priorités. De prendre la pleine mesure de ce que cela permet, d’être « seulement» en bonne santé. Cela ramène à la simplicité de ce que devrait être la vie. Une espèce de méthode KonMari du mental, une vraie purge pour ramener à l’essentiel.

 

Et le plus précieux, c’est que cet épisode d’anéantissement physique m’a reconnectée à ma vulnérabilité, que je cache ces derniers temps, pensant que mes clients ne peuvent pas avoir en face d’eux, une coach fragile, que je ne serais pas crédible. Or, je réalise que je ne suis plus alignée du tout avec le message que j’essaie de transmettre tous les jours : être qui l’on est, dans toute son authenticité, sa vulnérabilité.

 

Si je suis douée pour faire parler les autres, j’ai beaucoup de difficultés à exprimer mes sentiments.  Mais oui, je suis fragile et vulnérable. Et que ça fait du bien de l’écrire ici.

 

A bientôt,

 

Ici ou ailleurs 🙂

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